
Le texte de Frédéric Lacroix publié le 21 mars en ces pages sonne l’alarme. Le secteur universitaire francophone perd dangereusement du terrain à Montréal. Ainsi, en 1995, année du référendum, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) avait 13 956 étudiants de plus que Concordia. Vingt-sept ans plus tard, l’an dernier, c’est Concordia qui en avait 3494 de plus que l’UQAM. Pendant la même période, la clientèle étudiante de l’UQAM a baissé de 9,15 % et celle de Concordia a augmenté de 55,95 %.
Cela se passe alors que les deux universités sont des universités publiques, ce qui veut dire que le gouvernement québécois finance notre assimilation. Cela, autant au niveau universitaire qu’au niveau des cégeps.