L’absence de réaction forte, le détournement presque général du regard des politiques (sauf PSPP, soulignons-le) face aux menaces de mort d’une violence inouïe (qui appelaient au « génocide des gays » ! par exemple) visant un professeur homosexuel dans une de nos écoles prépare le terrain à des évènements futurs plus graves encore, par exemple à un futur Samuel Paty québécois.
Est-ce exagéré d’affirmer cela ? Non. Les mêmes causes produisent les mêmes effets et nous ne sommes pas protégés par un quelconque « exceptionnalisme » canadien ou québécois.
Les incidents reliés aux problèmes d’intégration d’une certaine proportion de l’immigration très abondante que nous accueillons depuis quelques décennies s’accumulent.
L’année passée, il y a eu par exemple le cas de l’école Bedford à Montréal, une école primaire où, selon les informations qui ont coulé publiquement, des islamistes ont noyauté le corps professoral ; celui-ci, par exemple, est constitué de 90% de personnes originaires d’Afrique du Nord (ce qui constitue tout de même une sacrée anomalie statistique) et l’enseignement semble dévier pas mal du programme pédagogique des écoles québécoises. Les enfants sont pris en otage par soit par des incompétents, soit des fanatiques. Il faut écouter l’entrevue d’une ex-professeur à cette école pour réaliser à quel point la situation y est grave. Mais le plus consternant est que cette histoire n’a suscité aucune réaction digne de ce nom ! C’est le silence depuis ces révélations de mai 2023.
Il y a également eu le cas des prières de masse dans des écoles de la région de Montréal lors du ramadan l’année passée, une démonstration de force visiblement concertée et organisée, qui heureusement, a mené à l’adoption d’une consigne visant leur interdiction (aujourd’hui contestée en cour par des groupes fréristes, histoire à suivre).
Il y eu les chroniques crève-cœur de Jean-François Lisée (« Identité anti-québécoise ») qui révélaient la montée de ce qu’il faut bien nommer un racisme anti-québécois de la part de certains élèves issus de l’immigration, élèves qui sont maintenant majoritaires dans un très grand nombre d’écoles. Une situation qui mène souvent à un mépris ouvert pour l’identité québécoise. Il faut lire à ce sujet ce témoignage poignant (« Longtemps j’ai refoulé mon identité québécoise »).
Certaines écoles de la région de Montréal ne sont plus « multiculturelles » ou « multiethniques », mais sont maintenant majoritairement « arabo-musulmanes » ou « africano-haïtiennes ». Les élèves d’origine québécoise y sont une espèce en voie de disparition. C’est ce que dit indirectement cet article de la Presse avec force périphrases et litotes.
C’est le rapport de force démographique entre « communautés » qui compte ici, et qui s’affirme avec une force grandissante dans nos écoles. Le niveau d’immigration est tel depuis 20 ans qu’il a conduit à une submersion démographique des élèves non immigrants par les élèves immigrants de première et deuxième génération partout dans le grand Montréal et même, de plus en plus, en région. Notre politique d’immigration, sélectionnant selon la « connaissance du français », ne pose pas la question des « valeurs » ou même de la volonté d’intégration. On suppose que cette volonté est là alors qu’en réalité, pour les islamistes par exemple, le but avoué est de ne jamais s’intégrer et d’ériger une société parallèle sur notre sol. Ce qui nous garantit un cauchemar sociétal dans l’avenir car ces gens visent, à terme, l’établissement d’un califat.
L’intégration est un processus long, qui prend du temps (au moins deux générations) et qui dépasse de beaucoup la simple question de la « connaissance du français ». Pour que l’intégration soit possible, le nombre d’immigrants, leur proportion doit être limitée afin que le rapport de force démographique soit en faveur des non immigrants. Ce n’est plus le cas dans des écoles partout dans le grand Montréal et dans les grandes villes comme Québec ou Sherbrooke. En conséquence de quoi, les succès d’intégration que nous avons eus dans le passé risquent fortement de se tarir. L’intégration va même aller dans l’autre sens.
Les bonnes intentions, les slogans vides, les phrases creuses n’ont aucune portée et ne servent qu’à rassurer ceux qui ne veulent pas regarder la situation en face.
C’est la démographie qui va trancher la question de l’intégration.